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dimanche 26 juillet 2015

Les humains de ma vie

dimanche 26 juillet 2015
Bienvenue à toi, cher internaute ! Que tu te sois perdu dans les sombres recoins de l'internet ou que tu sois ici de ton plein gré, une chose est sûre, je t'aime déjà.


Pour ce premier article, j'aimerais vous faire partager quelques noms qui vous seront peut-être familiers. Les personnalités dont je vais vous parler sont des individus que je respecte et que j'admire pour leurs divers talents, accomplissements ou engagements. Bien sûr, de nombreux anonymes pourraient également figurer sur cette liste, mais j'ai choisi de ne mentionner que des personnes pouvant parler à tous. Ces personnes ont toutes influencées ma façon de voir les choses, elles m'ont fait réfléchir et c'est, d'après moi, un des buts de la célébrité : avoir un impact positif sur d'autres personnes.



Sylvie Ohayon est l'auteur du roman autobiographique  Papa was not a rolling stone, qui raconte son enfance difficile à la Courneuve, en banlieue de Paris. Elle y détaille ses galères dans un milieu où la violence est quotidienne, ses rêves de franchir le périphérique pour enfin vivre dans la capitale, mais aussi les valeurs, les règles et les tabous de la cité. Je ne peux qu'admirer la force, le courage et l'ambition de cette femme qui a su s'accrocher et se faire un nom malgré tout les obstacles rencontrés. Ce livre et son auteur ont enrichi ma vision de la banlieue et m'ont permis de réaliser la chance que j'avais d'être née « du bon côté ». Une grande madame.



Sigmund Freud est le fondateur de la psychanalyse. Cet homme (que dis-je, ce génie) a inventé et défini certains concepts aujourd'hui essentiels à la psychologie tels que le refoulement, les rêves, les pulsions... Freud a mis des mots sur ce que l'on ne pouvait pas nommer et encore moins expliquer. Il part d'un postulat simple selon lequel l'inconscient existe, et fonde toute sa technique sur cette idée pourtant impossible à démontrer. Et ça marche. Alors que les médecins de l'époque voyaient dans un enfant l'adulte qu'il allait devenir, Freud étudiait chez l'adulte l'enfant qu'il avait été afin de comprendre son mal-être et de le soigner. Il étudiait l'inconscient du patient afin d'en analyser les pulsions et évènemements traumatisants pouvant être la cause d'une maladie psychologique mais aussi physique. Je considère ce cher Sigmund comme fou. Génialement fou, cela va de soi, mais comment peut-on expliquer l’inexplicable ? Et pire, comment cela peut-il marcher ? Un fou, je vous le dit.

salut toi.

Ellen Page, mon amour. Actrice canadienne âgée de 28 ans, cette jeune femme n'en finit pas de me surprendre. Tout d'abord par son talent de comédienne : elle a joué des rôles très différents, passant d'une ado cruelle et avide de vérité dans Hard Candy à une jeune femme rongée par la peur en voyant sa compagne se battre à la fois contre son cancer et pour leurs droits juridiques dans Freeheld (prévu pour 2016). Mais si j'admire autant ce petit bout de femme, c'est également pour son engagement et ses valeurs. Travaillant avec l'ONG Humans Rights Campaign, elle soutient énormément la communauté LGBT et prône la tolérance et le respect entre les hommes. Lors d'une conférence le 14 février 2014, elle envoie un message d'amour et de soutien à toutes les personnes rejetés à cause de leur sexualité dans lequel elle affirme, je cite, « ce monde serait tellement meilleur si chacun faisait un petit effort pour être moins horrible avec son prochain. Ce n'est pas dur, et automatiquement, cela sauve des vies. » Marry me, Ellen.

"sorry mr Dicaprio i'm already in love with Juliette "

Frida Kahlo est une artiste mexicaine ayant vécue au début du XXème siècle. En 1925, Frida a 18 ans lorsqu'un accident de bus la détruit : presque entièrement paralysée, elle reste clouée au lit pendant trois mois. C'est à cette époque qu'elle commencera à peindre. Ses parents placent un miroir au dessus de son lit de façon à ce qu'elle puisse se dessiner facilement. La sincérité des tableaux de Frida Kahlo me touche énormément : lorsque l'on se dessine, on a souvent tendance à essayer de se bonifier. Ce n'était pas son cas. Frida se peignait comme elle se voyait, physiquement mais aussi mentalement, ce qui explique la violence de certains de ces tableaux chargés de colère et de frustration. Le réalisme de ces oeuvres est déconcertant, et peut même être dérangeant; Frida Kahlo était une artiste très crûe, très dure, qui n'avait pas peur de regarder la réalité dans le blanc des yeux. Elle peignait sans artifices. Pourtant, elle est pour moi l'une des plus grandes artistes que ce monde ait vu naître.


posey avec mon perroquey
                                                         


(Cette petite liste est complètement personnelle et je comprendrais très bien que vous ne considériez pas Freud comme votre héros sans peur et sans reproches.)

Amour toujours,
Juliette
Petites culottes et grands débats © 2014